Ce soir, j’étais invitée par des étudiants de l’ICHEC pour un débat qui rassemblait quatre jeunes candidats aux élections régionales.

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Après un tour de présentation, nous avions la possibilité de développer au choix un sujet qui nous tient à cœur.

Après l’avoir présenté plusieurs fois dans des écoles techniques et professionnelles, j’ai donc présenté et défendu le new green deal devant les étudiants qui seront les jeunes entrepreneurs de demain…

Par ce green deal, porté par tous les écologistes européens, nous entendons répondre à la crise économique, et à ses conséquences sociales tout en relevant le défi climatique.

Ainsi, nous proposons d’investir massivement dans les filières vertes, soit dans l’isolation et les économies d’énergie, les énergies renouvelables, les transports en commun, le recyclage, la recherche et le développement, la santé, mais aussi l’enseignement et la formation…

Ces secteurs sont les secteurs d’avenir, créateurs d’emplois durables et non délocalisables, ils permettent d’alléger les factures des ménages et de sauver la planète.

L’expérience bruxelloise le démontre, depuis 2004, 100 millions d’euro investis dans la politique énergétique, une consommation d’énergie qui diminue de 10 %, des émissions de CO2 qui se réduisent de 12 %, et la création de 3500 emplois nouveaux estimés dans l’éco-construction…

Les secteurs verts, c’est donc bon pour l’emploi, bon pour le pouvoir d’achat, et bon pour l’environnement.

En plus, redonner du sens à l’économie, en la réorientant vers les secteurs d’avenir, c’est aussi redonner du sens aux professeurs et aux élèves de l’enseignement qualifiant, et donner des perspectives aux jeunes entrepreneurs de demain…

Une belle occasion donc pour moi de les rencontrer et d’entendre leurs réactions et leurs questions sur un sujet qui les concerne de près…

Il est temps de passer dans le vert !

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